Le barreau d'chaise

Quand on dit qu'à Montréal et même au Québec, le hockey est une religion, c'est bien vrai!

Si les récents succès du Canadien à réveillé un fibre partisane, ce mouvement de foule n'est pas sans rappelez les belles années du bleu, blanc, rouge.

Personnellement je suis jeune. Ayant vu le jour en 84, je n'est donc pas été réellement témoin de tous les succès du CH, sous le règne des joueurs comme Lafleur, Richard et compagnie. Par contre mon souvenir le plus fort, c'est la conquête de la précieuse Coupe Stanley par mon équipe en 1993. J'ai souvenir qu'à l'époque j'avais pus regarder le match au complet, sans restriction de temps et que mon père, ma mère et moi-même étions réellement fou de joie.

Chez moi, dans ma famille, le hockey c'est une tradition. Le sentiment est beaucoup plus fort chez mon père et moi, tandis que ma mère est plutôt une fan de séries éliminatoire.

Les réactions sont très vivent durant les matchs: joie, peine, colère... Et finalement, on s'emporte peut importe le résultat.

Mais cette réaction, ce sentiment, je ne suis pas le seul à le ressentir. La passion du hockey c'est quelque chose de fort et d'omniprésent. Le hockey c'est réellement une religion, une secte. On est fan et entre fans on s'aiment, on fraternise, on fête ou on se désole lorsque l'équipe gagne ou perd.

Les joueurs du Canadien auront finalement remplacé les gladiateurs de Rome, faisant rêver et s'évader le peuple...

GO HABS GO !!!

J'ai reçu la lettre, je suis refusé.

Ma première réaction en à été une de colère, mêlée à de l'incompréhension et beaucoup de déception. Évidemment, l'orgueil fait toujours sont chemin dans les arcanes de l'âme troublée. La tête ne pense que par le coeur dans ses moments et la raison va faire une sieste.

Mais les jours passes. Cela fait bientôt une semaine que je sais que je ne suis pas accepté. Le morceaux comment à passer, bientôt il sera complètement détruit par l'acide gastrique.

Hier je suis allez voir une pièce de théâtre dont le rôle principal est tenue par une amie. Ça m'a fait du bien. Cela ma donner le goût de ne pas lâcher. Il ne faut surtout pas lâcher.

C'est facile de dire ça. Tellement facile même!

L'accomplir c'est autre chose. Se faire dire non c'est un échec. Il ne faut pas le voir ainsi, pourtant.

Par contre, hier, le hasard à bien fait les choses. Un autre ami, comédien lui aussi, était sur place. Il m'a donner espoir en mes rêves, en me montrant que mon sort était commun et uniforme à beaucoup d'artiste. Lui, pour sa part, à été refusé dans toutes les écoles de théâtre pendant un temps. Finalement, après une large période on lui as dit oui... Une fois.

Il travaille tout de même comme comédien depuis ce temps.

Je me rends de plus en plus compte que ce que je vis ce n'est pas la trahison de mes rêves mais un mur, que je dois franchir comme une sorte d'étape.

Des étapes j'en aurais beaucoup et je le sais. Mais c'est toujours dur à franchir, surtout quand on y croyais fortement, durement et amoureusement !!!

Petite absence sur mon blog, ça devient une habitude. Quelque fois l'envie d'écrire me reviens et sans trop savoir si j'ai des lecteurs assidus, je m'élance dans quelques message ici et là.

Je viens de terminer une étape très importante d'un de mes rêves. Je viens tout juste de faire mon audition à l'École Nationale de l'Humour (www.enh.qc.ca). J'ai l'impression d'avoir perdu 100lbs.

Le tout s'est bien passé, j'ai l'impression que je vais être rappeller pour la seconde audition. Le tout est fait par lettre, que je vais recevoir au courant de la semaine qui vient. Comme je travaille de jour, je risque de recevoir un appel de ma copine me disant que la lettre est parvenue. Le stress m'envahiras alors toute la journée... Refus ou acceptation?

Le monde des arts de la scène est tellement féroce...