Après avoir mentionné qu'il ne fondais pas grand espoir sur le vote des électeurs québécois (Voir le texte ici) et avoir mentionné préalablement qu'il ne se gênerais aucunement pour donner des ministères à des non-élus, Stephen Harper menace maintenant le Québec en rapport aux résultats du suffrage du 14 octobre prochain.
Ont apprends par l'entremise de cyberper (Article ici) que Stephen Harper ne nommerais pas de ministres au Québec si nous n'élisons pas les députés en question.
Que vaut un ministre à la table du cabinet? C'est essentiel pour bien défendre les intérêts d'une région
Stephen Harper fait encore la preuve qu'il est un politicien maladroit et menaçant. Comment peut-on en une semaine environ, modifier son jeu politique autant et ce, simplement pour tenter d'augmenter son pourcentage de vote potentiel dans une province qui ne semble plus vouloir de lui.
Il à été dit tout au long de la campagne et même avant que celle-ci ne débute, que le Québec allais probablement trancher pour le reste du Canada concernant le Gouvernement en place. Stephen Harper sait très bien qu'il ne peut pas se permettre de perdre trop de siège ici et présentement avec la tendance des sondage le chef Conservateur risquerais de perdre 5 des 11 siège qu'il avaient gagné en 2006.
En y allant de menaces de la sorte, il prouve que son parti est sur le respirateur artificiel en ce moment et que Harper cherche tous les moyens potentiels afin de s'assurer d'un potentiel gouvernement Conservateur.
Voici le texte de
Gilles Toupin et
Joël-Denis Bellavance de la Presse concernant ce qui à été dit préalablement;
(Longueuil/Ottawa) Que vaut un ministre à la table du cabinet? C'est essentiel pour bien défendre les intérêts d'une région, avance le chef conservateur, Stephen Harper. Balivernes, rétorque le chef bloquiste, Gilles Duceppe, qui qualifie les ministres québécois de «béni-oui-oui». Les deux hommes ont croisé le fer sur cette question au Québec hier. Un troisième acteur, le néo-démocrate Jack Layton, s'est invité à la discussion en faisant escale à Montréal. Alors que la campagne tire à sa fin, le Québec fait l'objet de toutes les convoitises.


L'entourage de Stephen Harper a abattu l'une de ses dernières cartes électorales: les Québécois doivent élire des candidats conservateurs s'ils veulent avoir une représentation ministérielle au cabinet, a confié à La Presse un stratège conservateur, hier.
Une idée dont le leader conservateur a fait écho au cours de la journée. «Faites en sorte que le Québec cesse d'être isolé dans une période d'instabilité économique mondiale! Faites en sorte que l'on puisse ensemble construire un Québec plus fort dans un Canada meilleur», a affirmé le chef conservateur hier après-midi devant quelque 300 partisans réunis dans un hôtel de Longueuil.
Le message de M. Harper est d'autant plus pressant que le chef conservateur a déjà réitéré hier matin, à London, en Ontario, qu'il ne s'attend pas à former un gouvernement majoritaire.
La chute de ses appuis au Québec depuis le début du mois l'a ainsi poussé à passer à une vitesse supérieure pour maintenir ses acquis dans la province. Des sondages laissent entrevoir qu'au moins cinq des 11 sièges détenus actuellement par les conservateurs sont menacés.
Un cabinet d'élus
Des stratèges conservateurs ont donc haussé les enchères, hier, en affirmant que Stephen Harper fera appel uniquement à des députés élus pour former son cabinet. Si le Québec fait élire une poignée de députés conservateurs, sa représentation au cabinet sera d'autant limitée. Si Montréal n'élit aucun député, il est hors de question que M. Harper nomme une personne au Sénat pour ensuite lui confier un ministère et les responsabilités de la métropole, comme il l'a fait dans le cas de Michael Fortier, ministre du Commerce international, qui brigue les suffrages dans Vaudreuil-Soulanges.
«Les seuls qui seront assis à la table du cabinet seront les candidats conservateurs élus le 14 octobre. Seuls les élus seront au cabinet pour défendre les intérêts des régions du Québec», a affirmé un stratège conservateur à La Presse.
Selon nos sources, Stephen Harper voit comme ministrables les candidats Claude Carignan (Rivière-des-Mille-Îles), Jean-Pierre Belisle (Laval), Claude Durand (Trois-Rivières), Jean-Maurice Matte (Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou), André Bachand (Sherbrooke) et Agop Evereklian (Laval-Les Îles). La lutte s'annonce difficile pour l'ensemble de ces candidats.
Les ministres actuels - Lawrence Cannon, Jean-Pierre Blackburn, Josée Verner et Christian Paradis - devraient conserver leur poste s'ils sont réélus.
Aux élections de janvier 2006, à Buckingham, M. Harper avait promis d'accorder un ministère important à Lawrence Cannon afin de convaincre les électeurs de l'appuyer en fin de course. M. Cannon a été nommé ministre des Transports et lieutenant politique de M. Harper au Québec.
M. Harper terminera d'ailleurs sa campagne à Québec, où on attend 2000 militants en fin d'après-midi.
Duceppe, le pire des choix
Hier, Stephen Harper a tout fait pour dépeindre son principal adversaire au Québec, Gilles Duceppe, comme le pire des choix pour les Québécois. «Durant cette campagne, le chef du Bloc m'a traité de tous les noms, a affirmé M. Harper. Il a littéralement passé à travers le dictionnaire. Pas Le Petit Robert, Le Grand Robert... Pour le chef du Bloc, je suis le diable en personne. Le diable qui va vous amener droit en enfer.»
À London, le matin même, M. Harper s'était plaint aux journalistes des propos de Gilles Duceppe à son égard: «Ce n'est pas parce que quelqu'un vient de l'Alberta qu'il est automatiquement le valet des pétrolières. Ce n'est pas parce que quelqu'un est conservateur qu'il est George Bush. C'est comme dire que tous les Québécois sont des producteurs de sirop d'érable.»
Le chef conservateur a rappelé qu'il avait fait preuve d'ouverture envers les Québécois, que son gouvernement respectait les champs de compétence des provinces, qu'il avait reconnu la nation québécoise, donné un place au Québec à l'UNESCO et réglé le déséquilibre fiscal.
«C'est le Bloc qui a une majorité de sièges à Ottawa depuis maintenant 18 ans et qui ne propose rien pour protéger l'économie du Québec, a-t-il dénoncé. Rien du tout. Le Bloc n'a aucun plan pour traverser cette période d'instabilité mondiale. Le seul plan qu'il a, c'est de dire aux Québécois qu'ils ne devraient jamais faire partie du gouvernement. (...) Les candidats du Bloc demandent un mandat de grève. Nos candidats veulent un mandat de travail!»
Stephen Harper a aussi tenté de s'expliquer sur ses positions concernant la culture et la justice. «Comprenez-moi bien, a-t-il dit. Ces changements visent les crimes très violents, commis par des récidivistes. (...) Nous croyons qu'il faut avoir autant de compassion pour les victimes que pour les criminels.»
M. Harper a affirmé que ses adversaires ont fait preuve de démagogie en matière de culture. Certains groupes ont fait tellement de bruit, a-t-il dit, que les Québécois ont eu du mal à entendre son message. «Notre gouvernement a augmenté le financement dans le domaine de la culture de 8% par rapport à 2005», a-t-il insisté.
On vois très bien ici la menace constante du discours de Harper. Il sonne le clairon de guerre, en voyant son parti glisser librement dans les intentions de votes et fait clairement savoir aux québécois qu'ils ne sont qu'un outil électoral.
C'est à vous de savoir si vous êtes près a menez au pouvoir un homme qui se permet d'user de menaces et de changer son discours plusieurs fois par semaine pour tenter d'obtenir quelques votes de plus ou de changer les sondages.
C'est à vous de savoir si vous aimer voir à l'œuvre un parti politique dont les candidats pratiquement une politique hyperpartisane qui frôle la mesquinerie. De voir des politiciens qui donne le sentiment de se croire seuls au monde et qui devant l'adversité, fonce dans le tas en massacrant tout ce qu'ils peuvent.
Harper viens d'en faire la preuve ici, le Québec n'a tout simplement "pas compris" son message, alors il nous menacent, histoire de tenter de relever le vote.
La politique est un jeu ardue, basé sur les joutes oratoires et les stratégies d'idées et de communications. Pas nécessairement un jeu de menace et d'abolition des opinions. Pas un jeu de dictature.
Libellés : élections fédérales 2008, politique, stephen harper